Littoral

Que penser de ces plages gardoises qui ont fait le bonheur de mes jeunes années, à une époque insouciante. Aujourd’hui ce sont les ganivelles qui me fascine. Tôt le matin ou tard le soir leurs ombres s’allongent, s’étirent, épousant parfaitement les vagues de sable. Leurs formes torturées par la mer et le vent, redonnent un aspect sauvage à la plage. Cet aspect sauvage qui délivre tous les jours de nombreux trésors, là au petit matin. Tels ces troncs échoués après un long voyage ou bien ces coquillages que le vent marin ensable et que le Mistral désensable.

C’est cet aspect sauvage que j’apprécie, surtout l’hiver, loin du tumulte touristique.